Un constat accablant mais des réponses possibles

Le risque routier est un risque professionnel majeur. C’est la première cause de décès par accident au travail. En effet, près de la moitié des accidents mortels du travail de salariés du régime général sont des accidents de la route.

De nombreux salariés passent une grande partie de la journée au volant de leur véhicule dans le cadre des missions mais ce risque concerne également le trajet-travail.

Cet ensemble de risques engendre des coûts directs, indirects et préjudices immatériels.

Le recueil et l’analyse des données relatives aux accidents survenus dans l’entreprise permettent de décrire la sinistralité, d’analyser les causes, les circonstances et les conséquences des accidents et d’en établir une typologie.

Dans la pratique, l’étude de la sinistralité, couplée à un audit de l’entreprise, s’articule sur 4 axes principaux propres à l’entreprise :

  • Le véhicule ;
  • Le conducteur ;
  • L’environnement ;
  • L’organisation de l’entreprise.

Communiquer au sein de l’entreprise, sensibiliser au risque routier professionnel et établir des protocoles permet de faire de la sécurité routière une priorité.

Prévenir ce risque c’est bien sûr sensibiliser l’ensemble du personnel au respect des règles mais c’est surtout un acte de management qui passe par la mise en place d’une politique de prévention s’appliquant dans quatre grands domaines indissociables, adopté par les partenaires sociaux en validant un code de bonnes pratiques concernant :
Les déplacements :

Les déplacements effectués dans le cadre professionnel dépendent étroitement de l’organisation du travail mise en place par l’entreprise. Réduire le nombre et la fréquence des déplacements diminue l’exposition au risque :

Les véhicules :

Sécurité, entretien et adaptation à l’usage sont les maîtres mots des véhicules utilisés dans le cadre professionnel afin d’éviter que ces outils de travail deviennent des dangers pour leurs utilisateurs.

Les communications mobiles :

Indispensables à toute pratique professionnelle, les besoins en communication (téléphones, GPS, géolocalisation) doivent faire l’objet d’une analyse précise et d’un protocole d’utilisation pour en garantir l’usage le plus sûr.

Les compétences :

Utiliser un véhicule dans le cadre professionnel requiert des compétences liées à la conduite et à l’usage du véhicule. La prévention du risque routier professionnel passe par la définition de l’aptitude et la vérification des compétences, mais également par la sensibilisation de tous les collaborateurs au risque de l’alcool au volant.