Développement de l’offre de santé dans l’Ouest guyanais, pleins feux sur un projet innovant.
Situé au sud de la ZAC Saint Maurice à Saint Laurent du Maroni, la construction d’un pôle santé est engagée par le groupe Guyane Santé, en partenariat avec la SENOG (1), aménageur historique de la ville, ce sera le Médipôle de l’Ouest guyanais.
L’emplacement a été sélectionné pour sa proximité du Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG) mais également afin de profiter de la dynamique liée à la construction d’un nouveau quartier et permettre de faire face à l’engorgement des urgences au CHOG tout en restant dans un même périmètre. Il doit accentuer l’attractivité sanitaire de la région.
Au-delà d’un aspect purement lié au développement de l’offre de soins sur le bassin de la CCOG, il semble important de s’intéresser à ce projet d’envergure, structurant et porteur de nombreuses créations d’emploi.
Ce projet, d’une superficie de 4.500 m², doit voir le jour au cours de l’année 2024 et comprendra :
- Un hôpital de jour avec ses bureaux de consultations de professionnels de la Santé et consultations de télémédecine
- Un hôpital de jour avec son plateau technique de soins de suite et réadaptation avec des équipements de dernières technologies
- Un laboratoire d’analyses médicales
- Un cabinet d’imagerie médicale
- Une pharmacie
- Un centre d’optique
- Un espace balnéothérapie
- Une cafétéria, lieu d’accueil pour les familles, parcours santé extérieur, animations régulières, jardins fleuris et arborés.
Le Médipôle de l’Ouest Guyanais permettra de renforcer l’accès aux soins à partir d’un projet local, mutualiser les ressources médicales et non médicales et coordonner les prises en charge dans un contexte sanitaire tendu. Ce projet s’ouvrira aussi sur le renforcement de la télésanté et de la téléexpertise.
L’opération représente, travaux et études, 15 millions d’euros avec un délai de 3 ans et s’inscrit dans le cadre du développement de l’ensemble du territoire de la CCOG.
- SENOG : Société d’Economie mixte du Nord-Ouest Guyanais
Source : Santé Publique 2020/2-3