En construction, le bois prend toutes les formes et tous les coloris, il se prête à des fantaisies architecturales, isole thermiquement, offre une intégration harmonieuse dans le paysage, répond aux normes réglementaires paracycloniques et parasismiques de nos régions. Et surtout, il minimise considérablement l’empreinte écologique d’une construction.
Des avantages qui répondent aux enjeux actuels
Il lutte contre l’effet de serre
Le bois nécessite peu d’énergie à planter, à faire pousser, à récolter, à transformer et représente un réel « puits à carbone ». En effet, grâce à la photosynthèse, le carbone de l’atmosphère est absorbé et fixé dans l’élément constituant le végétal, à savoir dans l’herbe et l’arbre (1 tonne de bois absorbe 1,6 tonne de CO2 lors de sa croissance et stocke 0,5 tonne de carbone). Ce phénomène participe à l’assainissement de l’environnement, notamment en purifiant l’air que l’on respire.
Ainsi, plus les arbres poussent, plus la forêt joue son rôle de capteur de carbone dans l’atmosphère. Pour respecter l’équilibre écologique et maintenir un échange carbone « zéro », la forêt doit être exploitée de façon raisonnée via un reboisement efficace et durable.
Taillé et inutilisé, un arbre rejette petit à petit son carbone dans l’atmosphère. Alors que s’il est transformé, le carbone stocké reste présent dans le bois.
Par exemple, l’utilisation de 1m3 de bois équivaut à éviter qu’une tonne de carbone soit relâchée dans l’atmosphère.
Propre, écologique et confortable
Les chantiers de maisons en bois sont propres et secs : ils génèrent peu de déchets et consomment peu d’eau. Au-delà de ses bénéfices environnementaux, le bois possède également de nombreux bienfaits qui agissent tant sur notre moral que sur notre corps. On parle d’un matériau « biophilique ».
Le bois labellisé
Idéalement, le bois de construction doit provenir de forêts gérées dans le cadre d’un développement durable. Plusieurs labels garantissent qu’il n’est pas issu de coupes illégales ou de forêts non gérées durablement. Parmi ces certifications de traçage, PEFC et FSC s’appuient sur des principes de gestion rigoureux.
En Martinique, pour garantir le bois durant des décennies, un traitement en autoclave s’impose.
Sous nos climats, le bois est soumis à des agressions naturelles extérieures telles que les champignons, les insectes et termites et l’humidité. Pour le protéger durablement contre ces attaques et renforcer sa durabilité durant de longues décennies, il est traité en autoclave. Un procédé qui l’imprègne d’agents de conservation. La profondeur d’imprégnation est déterminée en fonction des classes de risque définies selon l’utilisation du bois.
La construction aux Antilles préconise des bois de classe 4 (bois en contact direct avec le sol et/ou l’eau douce et une humidification constante). Les menuiseries et structures intérieures ainsi que les pièces de finitions sont aussi réalisées en bois de classes 3.1 et 3.2.
Les essences les plus courantes en construction sont des résineux provenant d’Europe, d’Amérique du Nord et des bois exotiques (bois rouges) issus de forêts sud-américaines dont la traçabilité s’avère peu fiable. Cependant, étant naturellement répertoriées en classe 4, ces essences résistantes ne requièrent aucun traitement.
Parmi les résineux, le pin (classe 4), le douglas (classe 3,2) et le sapin/épicéa (classe 3,1) subissent, après séchage, le traitement en autoclave nécessaire pour tous les bois d’œuvre : charpente, ossature, bardage, menuiserie…
C’est aussi lors de cette opération que l’on peut teinter le bois au moyen de pigments.
Un isolant thermique performant
La conductivité thermique du bois étant très faible comparativement à d’autres matériaux – 0,12 W/mK pour le sapin, 2,1 W/mK pour le béton – il s’avère un isolant thermique intéressant, particulièrement aux Antilles.
Bref, il préserve une température intérieure beaucoup plus agréable que le béton.
Très résistant au feu
Le bois a une excellente tenue au feu, contrairement à ce que l’on pourrait croire.
En cas d’incendie, le bois transmet 10 fois moins vite la chaleur que le béton. Et en se consumant, une couche carbonisée se forme à la surface du bois, couche qui progresse à la vitesse de 0,65 mm/minute vers l’intérieur du bois (8 fois plus isolante encore que le bois lui-même). Phénomène qui permet de ralentir la combustion.
Flexible en cas de séisme
Ce qui permet à un bâtiment de résister à un séisme, c’est sa capacité à se déformer pour absorber et en dissiper l’énergie.
Lorsque la terre tremble, le sol commence à bouger à une vitesse croissante, entraînant dans son mouvement les bâtiments qui subissent une force proportionnelle à leur poids. Comme le bois est plus léger que l’acier ou le béton pour une résistance égale, la force subie par un bâtiment en bois est moindre que celle d’un bâtiment en acier ou en béton. Cette force doit alors se dissiper dans la structure pour que le bâtiment ne s’effondre pas. Dans un bâtiment en bois, ce sont les assemblages (clous et vis) qui donnent à la structure sa souplesse pour se déformer et amortir la force du séisme.
Structure souple, l’ossature bois est capable d’absorber l’énergie générée par le séisme. Structure légère, elle suit les mouvements provoqués par les secousses et les absorbe sans s’effondrer.
Propre, écologique et confortable
Les chantiers de maisons en bois sont propres et secs : ils génèrent peu de déchets et consomment peu d’eau. Au-delà de ses bénéfices environnementaux, le bois possède également de nombreux bienfaits qui agissent tant sur notre moral que sur notre corps. On parle d’un matériau « biophilique ».
Le bois labellisé
Idéalement, le bois de construction doit provenir de forêts gérées dans le cadre d’un développement durable. Plusieurs labels garantissent qu’il n’est pas issu de coupes illégales ou de forêts non gérées durablement. Parmi ces certifications de traçage, PEFC et FSC s’appuient sur des principes de gestion rigoureux.
En Martinique, pour garantir le bois durant des décennies, un traitement en autoclave s’impose.
Sous nos climats, le bois est soumis à des agressions naturelles extérieures telles que les champignons, les insectes et termites et l’humidité. Pour le protéger durablement contre ces attaques et renforcer sa durabilité durant de longues décennies, il est traité en autoclave. Un procédé qui l’imprègne d’agents de conservation. La profondeur d’imprégnation est déterminée en fonction des classes de risque définies selon l’utilisation du bois.
La construction aux Antilles préconise des bois de classe 4 (bois en contact direct avec le sol et/ou l’eau douce et une humidification constante). Les menuiseries et structures intérieures ainsi que les pièces de finitions sont aussi réalisées en bois de classes 3.1 et 3.2.
Les essences les plus courantes en construction sont des résineux provenant d’Europe, d’Amérique du Nord et des bois exotiques (bois rouges) issus de forêts sud-américaines dont la traçabilité s’avère peu fiable. Cependant, étant naturellement répertoriées en classe 4, ces essences résistantes ne requièrent aucun traitement.
Parmi les résineux, le pin (classe 4), le douglas (classe 3,2) et le sapin/épicéa (classe 3,1) subissent, après séchage, le traitement en autoclave nécessaire pour tous les bois d’œuvre : charpente, ossature, bardage, menuiserie…
C’est aussi lors de cette opération que l’on peut teinter le bois au moyen de pigments.